Déjà présent dans la mythologie Grecque, le mentoring est au fur et à mesure du temps entrée dans la culture occidentale. Le concept de mentor, définit par “ un conseiller ou un guide de confiance pour une personne moins expérimentée” s’est rapidement popularisé en entrant officiellement dans le lexique des pays européens.
Le concept du mentoring (ou mentorat en Français) correspond aujourd’hui au soutien, à l’aide ou l’échange entre deux individus (le mentor et le mentoré) en particulier pour le développement personnel mais surtout pour développer la carrière d’étudiants ou de jeunes diplômés. Selon une enquête réalisée en 2018 auprès de 7 000 étudiants et jeunes accompagné.e.s par un.e mentor de l’AFEV (Association de la Fondation Etudiante pour la Ville), 80 % des mentoré.e.s considèrent y voir plus clair dans leur projet scolaire et professionnel grâce à leur mentor*.
Le mentoring est alors une vraie solution pour l’aide à l’insertion professionnelle et AlumnForce propose deux types :
Premièrement le “flash mentoring”, aussi appelé “Meet & Share” sur la solution AlumnForce, se distingue à lui seul des autres types de mentoring. Il s’agit d’un mentoring express, de courte durée, d’une heure ou d’une journée, mais rarement plus. Il intervient lorsqu’un membre a des besoins très ponctuels. Exemple : Un jeune entrepreneur lance sa start-up et a besoin de conseils juridiques sur la création de ses statuts. Le flash mentoring sera la solution la plus adaptée à son besoin.
Deuxièmement, le “mentoring” développé par AlumnForce permet aux membres d’avoir accès en réalité à 4 types de mentoring.
Le one-on-one mentoring
Modèle traditionnel du mentoring, il correspond à la relation entre un mentor et un mentoré pour accompagner le mentoré dans son développement et accomplissement dans le domaine d’expertise du mentor.
Peer mentoring
Le peer mentoring est la relation qui inclut des membres d’un âge et d’expérience similaire. Exemple : Un diplomé en reconversion professionnelle s’appuie sur un alumni présent depuis 15 ans dans le secteur visé.
Reverse mentoring
Comme son nom l’indique, le reverse mentoring permet à une personne d’être le mentor d’une personne plus âgée. Exemple : Un millennial accompagne un alumni diplômé il y a 30 ans pour l’animation d’un groupe ou la mise en forme d’une newsletter.
Virtual mentoring
Avec la crise sanitaire de la Covid-19 et l’expansion des cours à distance et du télétravail via la visioconférence, le virtual mentoring a naturellement pris sa place.
Pour capitaliser et optimiser le mentoring, plusieurs bonnes pratiques apparaissent.
La création de conditions générales d’utilisation du programme permet d’engager ses membres. Il convient de créer des thématiques pour gérer les demandes de mentoring. Cependant, disposer d’une trop large offre de thématiques pourrait créer des déséquilibres entre celles qui proposent beaucoup de profil de mentor et celles qui en proposent moins. Pour y remédier, consultez régulièrement la liste des inscrits afin de monitorer le taux de réponse des membres. Aussi, l’administrateur peut interagir avec les membres pour les inciter à répondre aux demandes de mentoring.
Côté utilisateur, de bonnes pratiques sont aussi à mettre en place. A l’inscription, il est nécessaire de renseigner ses informations de façon précise afin que le profil apparaissent dans les suggestions de membres qui correspondent le plus à mes besoins. L’utilisateur à tout intérêt à mettre à jour son profil régulièrement pour intéresser les bonnes personnes.
Enfin, pour les mentorés, il ne faut surtout pas hésiter à lancer des demandes de mentoring. C’est un outil qui a pour but de créer de l’entraide, tout le monde est là pour créer du lien, aider ou être aidé, alors GO !
*Source : https://afev.org/lafev-premier-reseau-de-mentorat-en-europe/